Le harcèlement sexuel et les comportements sexistes au boulot, un grand mal qui mine la vie professionnelle d’un grand nombre de travailleurs est actuellement sur toutes les lèvres. Avec les scandales survenus au niveau du monde cinématographique et la vive réaction des mouvements féministes partout dans le monde. En 2018, voici les principales mesures mises en place par l’Etat pour accompagner et lutter contre le harcèlement dans le milieu professionnel. Point sur la situation en France.
Des mesures pour plus de sécurité au travail
Le 5e plan interministériel de lutte contre les violences faites aux femmes accorde une attention particulière aux cas du monde du travail. Dans la législation française, il existe déjà un grand nombre de lois pour protéger les femmes contres les violences conjugales et le harcèlement sur le lieu de travail. Nous avons dans ce sens :
- La loi n° 2012-954 du 6 août 2012 relative au harcèlement sexuel qui donne une large définition du délit de harcèlement sexuel ;
- La loi n° 2014-873 du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes qui interdit strictement les harcèlements sexuel et moral dans les armées, qui met en place et délimite une protection juridique pour toutes les victimes ;
- Dans le code du travail également l’article L1153-1 et l’article 222-33 du Code pénal définit le délit et précise sa condamnation.
Quelques précisions sur le programme du 5e congrès
Il ressort que le travail est l’espace où les femmes subissent les comportements sexistes et le harcèlement sexuel, c’est pourquoi le congrès a mis l’accent sur le harcèlement au travail et s’est attelé à mettre en place des mesures restrictives et d’accompagnement pour remédier à ce fléau d’ici 2020. Pour se faire, il s’est fixé de grands principaux objectifs :
- Accompagner et suivre les entreprises dans la mise en œuvre effective des différentes lois en vigueur ;
- Développer et optimiser les activités des missions d’alerte des conseillers emploi spécialisés ;
- Former les employeurs, les cadres et les membres des Comités d’Hygiène et de Sécurité et des Condition de Travail (CHSCT) à la lutte contre les violences et le harcèlement sur le lieu du travail et même en dehors des locaux de l’entreprise ;
- Signer une convention de partenariat avec Le Défenseur des Droits pour plus de sécurité au travail.
Le futur nous en dira plus !