Le CHSCT (comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail) veille à la protection de l’intégrité physique et psychique des travailleurs et contribue à l’amélioration des conditions de travail dans les établissements employant plus de 50 travailleurs. Pour accomplir sa mission, le CHSCT déploie plusieurs moyens et peut avoir recours à des experts pour faire valoir les droits des travailleurs. Les entreprises à haut risque industriel font notamment l’objet d’un suivi plus pointu.
Le « burn out » : mieux vaut prévenir que guérir
L’épuisement professionnel ou « burn out », fait partie des questions épineuses affectant la santé physique et mentale des travailleurs auxquelles le CHSCT doit faire face fréquemment. Ce syndrome se caractérise par un état d’épuisement physique et mental intense et un sentiment de perte de contrôle et d’incapacité à atteindre ses objectifs au travail. Cet état précède en général la chute dans la dépression. Connu également sous l’appellation de « syndrome d’épuisement professionnel », il fait partie, avec le stress, le harcèlement, la surcharge de travail, des risques psychosociaux.
Les mesures à prendre
Le Code du travail oblige les employeurs à évaluer les risques professionnels (dont les risques psychosociaux) au sein de leur entreprise et à y trouver les solutions adéquates. Certaines mesures à caractère technique et organisationnel sont préconisées. A titre d’exemple, le fait de minimiser la fréquence et la gravité des nuisances psychiques au travail a un impact positif sur les attitudes individuelles. Pour ce faire, l’employeur doit augmenter la vigilance et veiller au bon respect des règles de comportement au travail afin de prévenir tous les risques sous-jacents menaçant l’équilibre du groupe de travail ainsi que la santé psychique des employés.
Le moyen le plus crédible d’éviter et prévenir les risques psychosociaux, dont principalement le « burn out » qui affecte un nombre grandissant de travailleurs, est de les démasquer puis de les éradiquer avant qu’ils ne prennent de l’ampleur. Mettre en place un environnement psychologique convivial et moins agressif serait d’ailleurs la solution idéale recommandée pour tout employeur.
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