Nombreuses sont aujourd’hui les responsabilités qui incombent aux postes à responsabilités dans les diverses entreprises françaises. Ainsi, les responsabilités peuvent s’avérer plus ou moins faciles à gérer. A défaut d’une force managériale travaillée et une capacité de remise en question, les dérives se répètent et se diversifient, pour peu à peu se transformer en harcèlement moral. En déceler les ficelles sans s’y emmêler les pinceaux devient de plus en plus difficile. Voici quelques clés pour ne pas revêtir sur son lieu de travail le douloureux uniforme de la victime.
Entre autorité et autoritarisme, il n’y a qu’un pas
Assumer des objectifs toujours plus irréalisables, dérouter certains membres de l’équipe pour en éviter le licenciement, subir le poids de la hiérarchie… Autant de déclencheurs qui à force de zèle se transforment en actes de totalitarisme professionnel.
Mise à l’écart injustifiées et arbitraires, surcharge de missions, brimades, autant de pratiques qui au départ ne se répercutent pas sur l’employé, trop optimiste d’un « demain est un autre jour ». Pourtant l’engrenage est déjà lancé. La communication ne permet pas toujours de résoudre les conflits, notamment quand leur source n’est que très abstraitement définie.
Ainsi, l’autorité professionnelle prend vite les traits d’un despotisme mal assumé, dont les ravages se constatent malheureusement souvent trop tard.
L’habit ne fait pas le moine
Les principaux acteurs de ce type de harcèlement sont généralement soumis à un stress trop important pour eux, qui se transcrit en une répercussion de contrariétés. En effet, la peur de l’instabilité professionnelle a fait depuis quelques années de nombreuses victimes. Forcé de rester dans une société peu épanouissante, nécessité de prendre sur soi des choses qui vont contre nos valeurs, telles sont aujourd’hui des notions avec lesquelles il faut vivre.
Cette forte source d’angoisse fait également de sévères dommages dans tous les paliers de l’échelle hiérarchique. Ainsi, lorsque les abus se répètent et se généralisent, ouvrir la conversation avec ses collègues peut être une bonne base pour couper avec le sentiment de victimisation qui peut apparaitre. Également, oser mettre le jour sur ce genre de pratique peut s’avérer être la meilleure défense possible.