La vie n’est pas un long fleuve tranquille, et s’avère être plus dangereuse qu’on pourrait l’imaginer. En effet, le moindre déplacement expose à des risques, dont chacun est bien conscient et ce depuis notre plus tendre enfance. Cependant, s’exposer aux risques de la vie courante prend une dimension autre lorsque cela arrive dans le cadre professionnel.
Vivre, un métier à hauts risques
On y pense rarement, mais chacun de nos gestes quotidiens nous expose à plusieurs dangers, comme par exemple une entorse à la cheville en descendant des escaliers, traumatisme crânien en heurtant un meuble surélevé, etc. Et bien sûr, le monde du travail nécessite les mêmes gestes que l’on fait avec tant de facilité.
Ainsi, même si les sorties à l’extérieur de l’entreprise ne concernent pas tous les secteurs, l’activité professionnelle génère une circulation interne, qui est souvent mal estimée.
Ainsi, le plan de circulation d’une société est pensé pour réduire les risques journaliers, tout en favorisant de meilleurs rendements. Ce plan de circulation permet notamment d’éviter la perte de marchandises, les coûts d’éventuelles réparations, l’incohérence d’organisation des différents services en interne, voire même la perturbation des relations du personnel.
Dès lors, grâce à un système de déplacements optimisés et rationnels, permis par un éclairage et une signalétique adaptée, l’exposition aux risques du quotidien est réduite à son maximum.
Ces métiers qui favorisent les risques du quotidien
Alors qu’emprunter un véhicule pour ses déplacements est devenu une action du quotidien, certains métiers en nécessite une utilisation plus régulière. Ainsi, commerciaux, chauffeurs routiers ou coursiers passent le plus clair de leur temps à arpenter les routes bitumées. Avec des clients, partenaires ou fournisseurs qui peuvent être situés loin de l’entreprise, les risques sont d’autant plus présents car récurrents.
Mais comme les exigences professionnelles ne peuvent être amoindries, il s’agit de respecter le code de la route, tout en prévenant au maximum les risques d’accidents. Ainsi, s’exposant à des risques supplémentaires, les employeurs doivent proposer des mesures de prévention ciblées, qui concernent déplacements, véhicules, communications et compétences.
Notons également que lorsque l’utilisation d’un véhicule peut entrainer une dégradation de l’état de santé, comme par exemple les vibrations répétées d’un engin qui causent lombalgies et autres soucis de santé, la réglementation impose une exposition limitée à la source de la gêne.
Les risques de la vie courante sont bien plus nombreux que l’on pourrait penser, et ne doivent pas être pris à la légère. Trop souvent sous-estimés, ces dangers peuvent être évités, ou à défaut prévenus, car jamais il n’aura été plus vrai de dire qu’il vaut mieux prévenir, que guérir.
Crédit photo : Box prévention